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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 11:11

Prix Sagan : " Un jardin sur le ventre " - Fabienne Berthaud - edit. JBZ &Cie  -

Prix des lectrices du journal Elle : " La couleur des sentiments " - Kathryn Stockett - edit. J. Chambon -

Prix du livre inter : " Que font les rennes après Noël ? " - Olivia Rosenthal - edit. Verticales -

Prix Nomad's : " Manabé Shima " - Florent Chavouet - edit. Picquier -

Prix de la Coupole :" Ticket d'Entrée " - Joseph Macé-Scaron - edit. Grasset -

 

                                            ________________________________

 

Le personnage de Joseph Macé Scaron m'a souvent irrité lors de ses interventions au petit journal de canal +.

Mon principal reproche étant le maniement de la mauvaise foi, même avec talent.

Pourtant, c'est un livre relativement virtuose qu'il nous propose.

Une satyre réjouissante de la classe mediatico-politique qu'il connait bien en bon petit soldat.

Son passage au Figaro n'a fait qu'alimenter sa verve revancharde....

L'idée fixe du journal Marianne qu'il dirige, (Nicolas Sarkozy) y tient bonne place dans un grand déploiement de...mauvaise foi !

Mais tant pis ! Il y a là, certainement, du talent !

Chronique sociale, dans les pas d'un Balzac, Proust ou Flaubert...

La complaisance, la vanité, la servilité, le jeu, le sado masochisme de la quête du pouvoir...Ici, nous pénétrons dans de bien

sulfureux secrets....

" Prix de la Coupole " - Joseph Macé Scaron - 336 p. - edit : Grasset -

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:03

Le peuple, la bourgeoisie, les philosophes, en posant leurs coudes sur le zinc, vont ouvrir un Monde Nouveau.
Le Siècle des Lumières verra s'épanouir la vie intellectuelle et politique à Paris. Durant trois siècles, ainsi, le Procope, café parisien verra défiler la clientèle huppée et brillante, tel Voltaire, Rousseau, Marivaux, Condorcet, d'Alembert, La Harpe.....Montesquieu écrira dans les lettres persanes : " Le café est très en usage à Paris : Il y a un grand nombre de maisons publiques ou on le distribue."

Au Procope, Diderot écrira des pages de l'encyclopédie. Benjamin Franklin, le traité d'alliance de la toute nouvelle République des Etats Unis. Le Procope tiendra toute sa place dans le bouillonnement intellectuel de la Révolution de 89.

Hugo, Musset, Balzac, Verlaine, Gambetta les fréquentaient assidûment....Les livres prêtés ou loués entretenaient la Pensée....

Cependant, surveillés de près par les autorités. Ainsi, un rapport de police de l'époque : "On y parle hautement de toutes sortes d'affaires d'état, de finances et d'étrangers. Assuré par les librairies qui ont correspondance en Angleterre, en Hollande et Genève. Le cafetier ayant la précaution lui ou un de ses garçons de faire le guet sur ladite porte pour voir les commissaires."

Montesquieu ne dit-il pas (lettres persanes) "Si j'étais souverain de ce pays, je fermerai les cafés, car ceux qui fréquentent ces endroits s'y échauffent la cervelle. J'aimerais mieux les voir s'enivrer dans les cabarets. Au moins ne feraient ils de mal qu'à eux-même tandis que l'ivresse que leur versent  les cafés les rend dangereux pour l'avenir du pays."

1792 - Les Deux Garçons. (Guérini et Guidoni) où l'on commente la vie révolutionnaire locale.....

Les livres, les cartes, les échecs, le chant, la musique, le jazz, la peinture...même l'opéra ! s'invitent dans les cafés.

Le café des Ambassadeurs...Le café Libert rue des petits Carreaux ( peinture)....

Le café accompagnera aussi les luttes sociales : 1767 - Le café Lidy offre l'hospitalité aux compagnons relieurs qui se sont mis en grève. 1744 - LYON : Rassemblés dans un café du quartier de la quarantaine, des canuts votèrent la grève pour s'opposer aux soyeux.

Le café devient véritable bouillon de culture politique et social.

Le café, avec le transfert des populations ouvrières vers les périphéries des villes perdra peu à peu son pouvoir social et politique. Les villes dortoirs ne veulent pas des cafés.

Mais revenons à Aix en Provence.

Les 2 garçons fréquentés surtout par les étudiants en droit (droite) auront d'illustres visiteurs reguliers : Giono - Milhaud -Picasso - Cendars - Cocteau - Maurois - Churchill - mais aussi Trenet, Delon, Belmondo, Mireille Darc...

Un célèbre pilier de bar, Michel Audiard, y puise ses inspirations de langage.Jean Louis Bory le traitera de : Marivaux de bistrot. Parfois, les commentaires frôlent le surréalisme : "J'ai été enfant de choeur et militant socialiste. C'est dire si j'ai entendu des conneries !" et aussi :" C'est pas parcequ'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !"

 

 

IMG 1908 Et ce sera ma conclusion !

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:14

IMG 1904-copie-1

Du mérite des petites histoires pour construire la Grande....

 

Tout commence en Abyssinie, ( Afrique) vers le VIIe siècle avant J.C.

La plante, (le caféier) issue de la vallée de Kaffa dans l'actuelle Ethiopie, aurait migré vers l'Arabie par le Yemen.

Importée par le port de Moka, le monde s'ouvre à ce nouvel art de vivre.

Le premier café s'ouvre à Istanbul en 1475. Le " Kiva Han".

Suivi à Constantinople en 1554, par l'ouverture de deux établissements ou se pressent dignitaires, écrivains, penseurs et poètes....

Le café de l'empire Turc se répandra sur tous les rivages de la méditerranée et  se propagera dans toute l'Europe.

Non sans heurts ! La boisson du Diable ! disent les autorités du Caire, ainsi que les religieux de la Mecque qui s'uniront pour l'interdire. (1511).

Même Rome tente aussi de l'interdire.

Le Pape Clement VIII, séduit par le breuvage, l'autorise.

En 1646, les vignerons de Provence manifesteront violemment contre cette boisson, pour concurrence insupportable ! Le café sera classé dans la catégorie des poisons. Il faudra 50 ans pour qu'il trouve sa place.

L'aventure du café, ici résumée, fut la première expérience de Mondialisation.

Elle préfigure les échanges entre Orient arabo-musulman et Occident Chrétien.

 

Suivront les grandes découvertes du XV et XVIe siècle.

Honoré de Balzac écrira : "Le comptoir d'un café est le parlement du peuple."

Voltaire : " Si c'est un poison, c'est un poison lent."

Madame de Sévigné à sa fille madame de Grignan :" Le chevalier croit que le café l'échauffe, et moi, en même temps, bête comme vous me connaissez, je n'en prends plus..."

En fait, l'origine de notre démocratie est née dans les cafés !

Le premier "café" a été ouvert à Marseille en 1644. Port d'importation. Mais les malouins brisèrent ce monopole en organisant des expéditions sur Moka. (1708)

Le rôle des cafés inquiète les pouvoirs. Ainsi Charles II d'Angleterre (1630-1685) tentera de supprimer "les repaires de gens déconsidérés, qui discutent et répandent divers propos fallacieux, malicieux et scandaleux, pour diffamer le gouvernement de Sa Majesté et troubler la paix et le repos de la nation."

La parole partout en Europe se libère et menace les societés monarchiques autoritaires.

Les tavernes, ou on s'ennivrait, ne menaçaient personne.... à suivre article suivant.

 

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 17:37

 

  IMG 1900    L'ALCOOL  ET  LA  NOSTALGIE  -  Mathias  Enard  -

 

Pas le temps de lire  ?

 

Je l'ai répété souvent.....

 

Un joli roman plein de fièvre.

Un sentiment d'urgence permanent.

 

Le thème, si vous avez aimé "Jules et Jim" , vous transportera tout au long des vagues de sentiments tourmentés et de

fièvre intense et brûlante.

Le cadre de la Russie romantique et mélancolique .....

Le tourbillon des passions.

"l'alcool et la nostalgie"  Mathias Enard  -  90 p. - edit.  Inculte  -

 

Quelques  Classiques  -

 

"Lorraine  Connexion"  -  Dominique Manatti.

" La Constance du Jardinier"  -  John Le Carré.

" Le Tableau du Maître Flamand "  -  Arturo Perez-Reverte.

" Marituri "  Yasmina Khadra  -

" Passage du Désir "  -  Dominique  Sylvain.

"  Zulu "  -  Caryl  Ferey.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 17:24

 

            Polar  Noir  -  Très Noir -  VENGEANCES  -  Philippe  DJIAN  - 

 

Regard critique et affuté sur l'Homme  Occidental.

Inculte, pressé, infantile dans le déseuvrement intellectuel de toute une génération.

Une écriture noire et désenchantée.

196 pages - Gallimard  -                                                                                 

                                                                                                                                                                                                                                                                                  IMG 0616-copie-1

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 18:04

"-  Ce que je sais, je le sais des autres".

A la lecture de mon roman : "les indignations ou la vraie vie de Marie Charlotte", vous survolerez; au rythme trépidant de la

vie de cette grande bourgeoise,des sujets aussi divers que :

Education  -  Enfants  -  Le Quadrille français  - La forêt du Huelgoat  -

Jean Beaumanoir  -  le combat des Trente  -  la guerre de 100 ans  -

La malouinière  -  la maladie du père  -  Blanche et Ferdinand  -

L'Islam  -  Londres  -  la burqua  -

Texte de Djemila lu au Sénat  -  La place des femmes  -

La femme orientale  -  le garçon  -  l'Islam  -  le monde animal  -

Les enfants  -  Yaya  -  la Kabylie  -

Les Arabes  -  le retard  -

L'écologie  -  Le petit chinois Tchan  -  La Pêche  -

Mémoires d'un paysan bas breton  -

L'écologie  -  l'immigration  -

Sarkozy  -  Le Gaullisme  - Les juifs de Salonique  -

La Chapelle  -  Les Restos du coeur  -  Le Quadrille  -

Yoram  -  Lévinas  -

Charles schizophrène  -  Rose Hortense  -

Le Bleu  -  Paris  -  loubradou  -

Hannibal  -  Auschwitz  -  Kravchenko  -

Blanche hôtel Tiquetonne  -  Germaine  l'Iran  - La comtesse de Gasparin  -

La grande Guerre pour la civilisation Robert Fisk  -

Clarisse - Pech Nika  -  Pierre l'écologie et la mer  -

Genève-les tantes  -  Olympe de Gouge  -

La lettre du ministre - (Canada)  -

Simon Lavo  -  expéditions  -

Yoram : le club échangiste  -  Le resto Chartier  - lettre ferdinand  -

Le "shifting Baselines"  -

Céline  -  le gendre Iranien  -

Jean.

246 pages. Disponible sur ce blog. Me contacter.

mamicha.IMG 1904-copie-1

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 12:52

Tarun Tejpal termine : " Seulement, pour arriver à décrire de façon juste, précise, détaillée, la réalité des vies et notre

monde dangereux, le journalisme est une aide précieuse. Sans enquête, sans être allé sur le terrain, sans avoir fait du reportage, jamais je n'aurais reussi à décrire avec force mes personnages et les rendre crédibles."

Depuis trois siècles, la classe supérieure et éduquée maîtrise parfaitement l'anglais tandis que la population, les basses

castes, parlent le Hindi, et ne peuvent acceder à aucune reconnaissance sociale ni au travail.

Le livre est écrit dans l'urgence.

Il altèrne les tonalités, passant du tragique au comique, de l'effroi à l'émotion.

Il met en scène un journaliste qui enquête sur la corruption de son pays.

Cinq tueurs vont tenter de l'assassiner et seront arrêtés.

Sara, sa maîtresse rencontrera les tueurs, persuadée de leur innocence....

Belle et enrichissante lecture....

"Histoire de mes Assassins"  -  Tarun Tejpal -

edit. Buchet-Chastel -

 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 11:50

Tarun Tejpal - Son magnifique roman " loin de Chandigarh", publié il y a 3ans, l'a fait connaître en France.

Son nouveau roman : " Histoire de mes Assassins " (édit. Buchet-Chastel) est un manifeste contre les injustices, les

abus de pouvoir et la corruption.

Et Tarun Tejpal sait de quoi il parle !

46 ans, journaliste d'investigation, il crée le journal en ligne : Tehelka.

Surveillé, persécuté, menacé, jeté en prison....

Dès sa libération, il parcourt le pays de meeting en meetings pour lever des capitaux, convaincre les plus riches de

défendre les plus pauvres au nom de la Démocratie.

Il est protégé à son domicile par des gardes du corps. Il dit:

"Nous dépendons encore de nos financiers. je leur répète tous les jours : "Je ne travaille pas pour vous, mais pour les oubliés de ce pays. C'est pour celà que vous devez me soutenir. Pour que les médias et les politiques représentent les

pauvres." Je ne sais pas si nous tiendrons. Aujourd'hui, la tendance générale de la presse, en Inde comme en Occident,

consiste à parler des riches et des célèbres, des people, des puissants, à les faire mousser.

Partout la presse d'investigation, la presse qui dérange les consensus, est menacée. Nous avons le projet de créer une chaîne de télévision d'investigation, mais nous n'avons pas d'argent.

Il dit encore : "J'ai très peu de temps, 95% de mon temps est pris par Tehelka, le magazine d'information dont je suis le rédacteur en chef. C'est le genre de magazine qui est toujours au coeur des batailles les plus sombres contre le pouvoir et l'argent. Ce qui me laisse très peu de temps pour l'écriture. L'essentiel de ma vie est donc pris par le journalisme et il me faut dès lors débusquer du temps pour écrire.

La chose la plus intelligente que j'ai jamais fait fut de comprendre il y a 7 ans que je ne jouirais jamais de ce confort  qu'est avoir assez de temps pour écrire.

Que je n'aurai jamais un bureau dont la fenêtre donnerait sur un arbre et que je pourrai m'y attabler et écrire en écoutant

le chant des oiseaux. J'ai compris que si je voulais écrire, ce serait à pas de course, en capturant l'instant ou que ce soit.

C'est de cette manière que j'ai écrit mon premier roman : "Loin de Chandigarh" (The alchemy of love) et celui-ci de même.

L'écriture a eu lieu dans des avions, des salons et des chambres d'hôtel, le matin, tôt avant d'aller au travail, tard le soir après le dîner, lors de voyages  en voiture, à n'importe quelle occasion ou j'ai pu voler un peu de mon temps.

Car ce luxe d'une pièce à part, avec vue sur les arbres n'est pas le mien."

Il ajoute : " La presse travaille à grands traits, elle simplifie, elle décrit vite, elle réagit à l'évènement. La littérature montre le terreau qui voit naître l'actualité, elle peut entrer dans la psyché d'un meurtrier. Elle rend l'existence de chacun plus riche, plus émotionnelle, plus compliquée. La littérature arrive à montrer qu'un assassin est aussi une victime, que le pire d'entre eux a été innocent un jour. Qu'un oublié d'une caste pauvre possède une personnalité, une subjectivité aussi

complexe qu'un homme de pouvoir, que les deux sont à égalité en terme d'humanité. (à suivre)

Tarun Tejpal - suite et fin.

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:46

Non, je ne vais pas vous parler du livre de Stépane Hessel, que je vais lire prochainement, une amie me l'ayant obligemment prêté, car en réalité, je ne l'aurais jamais acheté. C'est peut-etre bête mais c'est comme çà.

Je suis en colère !

En colère contre notre ministre de la culture pour ses deux décisions : le boycot de Céline et le classement de la corrida à notre patrimoine culturel.

Deux décisions qui n'honorent pas la France.

Bientôt des subventions pour la torture légale....?

J'ai Honte.

Allez les voir ces taureaux paisibles enfermés dans leur enclos....

Ils attendent....Ils ne savent pas ce qu'ils attendent....leur masse au repos....l'oeil humide....le regard lointain.....

Ils ne se sont jamais battu !

L'homme va devoir crier, vociferer, hurler ....rien n'y fait....placide le taureau reste.

Seulement étonné. Un peu inquiet et la douleur arrive !

L'homme, les hommes, les hommes indignes piquent son cuir dans le corridor avant d'ouvrir la porte....

L'aveuglement....j'arrête.

Beaucoup de belles pages ont été écrites sur la corrida. Ce n'est pas mon propos.

Mais il faut que nous soyons nombreux à nous indigner !

Maintenant, quelques mots sur moi.

J'avais 16 ans. J'étais coiffée à la jean Seberg....

Et je rêvais de façon obsessionnelle de chevaux.

Crin Blanc !

Je suis partie en stop de Paris vers la Camargue....

Je voulais voir Crin Blanc !

Et peut-être même le monter !

Pourquoi pas ? Rien ne pouvait m'arrêter.

Et c'est ainsi que je me suis retrouvée à Méjanes....

Ces taureaux magnifiques, en compagnie de guardians à cheval, je les ai conduits...

Comme dans un rêve.

Puis un jour, un homme est arrivé. Il était portugais.

Tout le monde avait l'air de beaucoup l'estimer. Puis, au centre de la petite arène, je l'ai vu trier avec sa cape et l'épée en bois, les jeunes taureaux. Rien ne m'arrêtait. Il m'a proposé de le faire avec lui. Puis, toute seule.

J'étais aveuglée et je l'ai à peine vu débouler ce jeune taureau qui ignorant ma cape, me soulevait par la hanche.

Tous ont dit. c'est un vicieux. Ils l'ont fait sortir. Puis l'homme est revenu vers moi. Les autres riaient. Il ma donné la queue et les deux oreilles sanglantes. Les gardians en parodie m'ont porté en triomphe.

Le rêve de crin blanc étais définitivement brisé. Je suis partie. J'ai repris la route.

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:06

L'été approche..... C'est la bonne saison pour les frissons !

à lire pour le plaisir :

"Mygale"  -  Thierry Jonquet.

"Les morts de la St Jean"  -  Henning Mankell.

"Pars vite et reviens tard"  -  Fred Vargas.

"Là où dansent les morts"  -  Tony Hillerman.

"Les disparus de St Agil"  -  Pierre Magnan.

"Mr Ripley"  Patricia Highsmith.

"La femme en vert"  Arnaldur Indridason

 

Voyage et dépaysement garantis !IMG 0940

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